Le tricot, ou la thérapie mémérisante?
On l'avait abandonné, trop connoté " mémé ". Il réapparaît dans des clubs, des ateliers ou autour d'une tasse de thé. Rythme apaisant et plaisir de faire, le tricot est un vrai remède au stress. Même quand on débute ! Christiane Ludot Flavia Mazelin-Salvi Catherine, 28 ans, a tricoté six écharpes et deux pulls en trois mois.
http://www.psychologies.com
Le tricot, nouvelle activité à la mode ?
Je pense qu’en effet, nous associons facilement le tricot à la petite mamie aux mains pas encore trop abîmées par l’arthrose qui tricote la layette du dernier né de la famille. Et pourtant, s’ouvrent des ateliers dans les cafés à la mode où se pressent des étudiantes, des jeunes filles curieuses.
J’ai appris l’art du tricotage, enfant, avec une grand-mère comme j’en souhaite à tous. Malheureusement cette super mamie est partie trop tôt et mon apprentissage en est resté au point mousse, et à la confection d’écharpes... Néanmoins, ce que j’en retiens et que lorsque je décide de tricoter une écharpe à quelqu’un que j’aime, la danse des doigts et des mailles me procure une sensation de plénitude. Je fais le vide, je ne pense qu’à mes mains. J’apprécie, je profite, du frottement de mes aiguilles en bois, achetées en Bretagne dans un endroit magique : Lestissus De Bigoulaine à ploeren, de l’ouvrage qui prend forme, de la douceur de ma laine....
En compagnie d’un thé, et de mon chat qui ronronne s’ouvre une parenthèse, une bulle salvatrice. Je conseille cette activité à tous les stressés, essayer, c’est l’adopter.